Et vous, votre dernier concert, c'était quoi ????

botalu a écrit:j'ose pas vous dire    … tellement différent de vous tous ...

botalu a écrit:bon si vous tenez

La Traviatta de Verdi (au Palais des Congrès)

juste avant : Requiem de Mozart (à la Philharmonie de Paris)

le prochain en mars : Philip Glass, Concerto pour deux pianos par les sœurs Labèque

Mignard78 a écrit:Ou

fatboy60 a écrit:un petit up 

j étais dimanche soir au concert des irlandais qui ne sont pas trop en grâce !!!!!!!


 


juste un commentaire d un blogueur qui résume bien l'esprit ,l'ambiance , ..........

merci à lui d avoir si brillamment  résumé 

salut  pop  


Que c'est compliqué de rester un fan de u2 quand on les a connu à leur meilleur niveau.
Pour moi aller voir U2 en concert, c’est un peu comme retrouver une ex dont on a été très amoureux et que l’on ne peux s’empêcher de revoir de temps en temps, espérant toujours revivre cette petite flamme de son adolescence.
Et c'est repartir toujours un peu plus déçu à chaque fois...
Se disant que cela aurait du en rester là où on en était resté... Coeur brisé...
Aimer u2 aujourd’hui:
C’est aller de déception en déception depuis plus de 15 ans.
C’est regarder cette masse de CD que je n’ écoute plus.
C’est se de se rendre compte que je ne supporte plus ces notes, cette voix qui m'avaient tant apporté avant.
C'est oublier les paroles et les accords de guitare.
C’est ce gros Bono que tu as envie de baffer en lui disant « ferme ta gueule! » et refait nous un bon album! Une bonne tournée!
U2, une ex que l'on aime plus mais que l'on ne pas supporter que l'on en dise du mal.
Une promesse non tenue...

Et puis BIM… le concert d’hier soir.
L’encéphalogramme plat des années 2000 qui se met à signaler quelques battements de cœur.
Quand tu attends quelque chose depuis si longtemps, et que d’un coup, sans crier gare, tu le sens… Tu le sais… Tu y es.
Le retour en grâce.
Pendant 2h30 j’ai eu droit au U2 que j’aimais, celui qu’il n’aurait jamais du cesser d’être, celui qui te claque, te gifle, te biffle à chaque titre.
Engagé, enragé, passionné, généreux, Joyeux… un U2 irlandais…
Redécouvrir ces vieux standards que je n’en pouvais plus d’entendre en mode pilotage automatique, rejoués avec énergie, sans fausses notes.
Plus de son, moins d’esbroufe. Un bercy en feu.
Un final avec une Patty Smith sautillante et un « People have the power» endiablé.
S’il ne fallait avoir vu qu’un concert depuis le dernier millénaire: c’était celui là.
Dommage que l'on ait du subir ces attentats pour les revoir comme ça.
Bizarre de se retrouver adolescent pendant plus de deux heures, de pouvoir se dire que « non… toute cette Passion c’était pas pour rien » et qu’il n’y a pas de honte à aimer ce U2 là... Le U2 dans ta gueule!
Le plus dur étant de rentrer chez soi et de se rendre compte que pendant que dans cette petite bulle qu’est Bercy, on chantait tous que nous « n’étions qu’un, bien que tous différent », à l’extérieur le FN nous aura chanté une tout autre chanson… à chacun la sienne… bizouxxx…